" Tatjana Sonjov nous parle de cette identité qui se construit et qui se perd. Elle part à la découverte de ce qui est abandonné pour traiter la peinture dans le cérémonial du souvenir [...] Ses « histoires sous-peintes » racontent l'histoire de la peinture qui se conjugue à celle de son effacement." Michel Gathier, critique d'art
" La photographie à l'échelle réelle d'un mur portant la trace d'un lavabo est particulièrement émouvante, d'autant qu'on apprend qu'elle est issue d'un sanatorium. Sur un mur étroit qui renvoie à la taille réduite d'une chambre individuelle, la trace du miroir qui devait être au-dessus du lavabo est bien présente [...] Ce mur porte également des cicatrices, on y discerne sa matière, sa couleur, les couches de peinture successives. Les lignes étroites des baguettes recouvrant les fils électriques, les formes rondes des supports d'ampoules, le vieil interrupteur en forme de sein avec téton, les taches sombres comme des maladies de peau transformant ce mur en peinture abstraite. Car Tatjana Sonjov est une peintre, celle de l'effacement, du recouvrement, des stigmates, de la disparition... Elle nous donne à voir ces espaces intimes, ces strates de vies, où c'est toujours l'histoire individuelle qui perdure"
Alain Amiel, critique d'art